Dès l'aube, empruntons l'un des meilleurs sentiers de la vie
Loin du chaos, de la mesquinerie, du tumulte, Les marins sont superstitieux, qu'une bonne âme veille sur eux, et sur nous tous, nous en avons besoin
Place à la rêverie, une douceur de vivre, un épanouissement de l'esprit, un apaisement...
Mais, à regret, je dois partir. Un dernier embrassement de l'océan, un dernier regard...
Mes pieds foulent un sable vivant, empli de nourriture naturelle, de pantagruéliques quantités de légumes de toutes sortes, sans parler des fruits de mer, les couteaux, les coques, mais encore les vers de sable dont se régalent mouettes et goëlands.
Ici l'industrie n'est pas encore venue détruire ce paradis, car vous savez qu'un jour il n'y aura plus assez de viande pour nourrir les hommes, donc moins de pâturages qui seront envahis par les promoteurs, alors... où se tourner ? vers quels horizons ? Mais bien sûr vers l'océan ! Nous savons que les algues sont déjà beaucoup utilisées, au nom du sacro saint "bio", je n'ai rien contre.
Mais il ne faut pas que ce soit la porte ouverte aux abus,
On déforeste à outrance nos forêts qui sont le poumon de notre planète (d'ailleurs on envoie les troncs d'arbres en Chine qui les transforme en lattes pour parquets, étagères etc... puis ils reviennent en France ainsi façonnés, et nous le revendons moins cher que s'il avait été traité en France, car vous savez que la main d'oeuvre chinoise est moins chère. Ainsi vont à la perte toutes nos scieries qui créeaient pourtant de l'emploi et participaient à l'économie de notre pays - comme beaucoup d'autres artisans...)
Aussi il ne me plaît pas de penser qu'on pourrait vider nos océans de toutes leurs substances, on sait déjà combien font de dégâts les pêches avec d'immenses filets qui râclent le fond de l'océan tuant des poissans et dévastant la flore maritime.
En cherchant un synonyme, je suis tombée sur un article de PLANETE URGENCE qui nous explique combien la surexploitation des ressources naturelles empêchant ces dernières de se régénérer, nous conduit à notre perte.
Consulter le disctionnaire internet, c'est comme feuilleter nos albums photos, c'est interminable, et cela nous emmène bien loin, mais c'est ce qui en fait l'intérêt, je ne voulais pas être moraliste, hélas la réalité m'a rattrapée.
Poursuivons cette promenade, en d'autres lieux car je dois rentrer
Evidemment une halte s'impose dans ce magasin de nourriture intellectuelle, culturelle et artistique.
Elle est belle notre fnac de Caen vous ne trouvez pas ? Elle est toujours emplie de monde, aussi cette photo a été prise d'assaut dès l'ouverture, avant que ne se rue une foule de passionnés, il y en a encore malgré internet, et j'en suis très heureuse.
Point n'est besoin d'annoncer la couleur, l'automne nous a rattrapé, s'est bien installé. Elle est presque triste cette feuille solitaire qui a ravi mon regard, pourtant elle est une merveille de camaïeu.
L'on s'achemine doucement vers la soirée, mais n'en oublions pas le boire et le manger vous savez que je suis une petite... heu... non..., une grande gourmande, il nous faut faire quelques provisions...
Allez tout le monde à table ! l'air de la mer, ça donne faim ! festoyons mes amis ! amenez poulardes et autres langoustes !
Cette charmante promenade a aiguisé notre appétit !
Et quand vient le soir, pour qu'un ciel flamboie, le rouge et le noir, ne s'épousent-ils pas (J.BREL)
Je ne sais pourquoi ces paroles me viennent à l'esprit en cette fin de journée, mais l'étrangeté de cette photo me plonge dans un romantisme nostalgique, presque une mélancolie.
(C'était un we anniversaires, d'où les variétés de photos si diverses)
Ne dirait-on pas que les poissons ont remplacé les oiseaux ??