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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 13:39

Juste pour le plaisir des yeux, je vous propose un petit florilège

de maisons à colombages

 

 

 

 

 

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 Un peu de couleurs avec la biscuiterie,

vous pouvez remarquer qu'elle existe depuis 1850

Une réputation qui dépasse les frontières

 

 

 

C'était jour de marché sur le port, et les étals se sont installés à la place des peintres

dommage, car la poésie des peintres installés face à leur chevalet font partie intégrante du port d'Honfleur,

Corot, Monet, Eugène Boudin, adoraient  saisir les lumières de fin de journée sur le port

 

Honfleur et les peintres

 
 
 

La Seine a depuis toujours inspiré poètes et peintres. Honfleur, situé au bord de son estuaire, ville de marins, a donné naissance au XIXe siècle à des artistes, peintres, écrivains et musiciens.


Les peintres, particulièrement sensibles à la lumière de l'estuaire, se promènent à Honfleur dès le XVIIIe siècle. Mais c'est au début du XIXe qu'ils s'y rendent plus nombreux,  aquarellistes et paysagistes de talent. Dès 1810-1820, ils découvrent à Honfleur un panorama romantique constitué par les deux collines enserrant la ville médiévale. C'est le début de la peinture de "plein air".

Dès le début du XIXe siècle, artistes et amateurs prennent la route, sac au dos, munis de leur inséparable album de croquis sous le bras. La Normandie n'a pas souffert des guerres napoléoniennes, elle a gardé tout son caractère. Elle enchante les amoureux du "pittoresque". Ils suivent la Seine jusqu'à la mer. Le pays offre de nombreux motifs aux peintres paysagistes qui s'intéressent également à la vie locale : traditions, costumes, vie des pêcheurs.


C'est alors une succession de "découvreurs" du paysage et des effets atmosphériques qui ont nom : Bonington, Turner, Paul Huet, Xavier Leprince, C. Corot, Eugène Isabey... Cette génération formera les suivantes. Ainsi, les peintres de Barbizon, C. Troyon, L. François, C. Daubigny... plantent leurs chevalets à l'auberge Saint-Siméon et sur les graves de Villerville et instruisent les plus jeunes : Eugène Boudin, Alexandre Dubourg, J. B. Jongkind, qui a leur tour offrent leurs conseils à Claude Monet, F. Bazille. C'est une longue histoire d'amitié, faite de rencontres, de conseils sans dogme et sans école.

Eugène Boudin fut, autour des années 1860, un élément fédérateur entre les artistes plus âgés et les plus jeunes.

A ce mouvement impressionniste succèdent les artistes nabis : Vuillard, Vallotton puis les fauves : Dufy, Friesz, Saint-Delis. qui y puisent leur inspiration. Ces artistes ont tous apporté à la peinture de paysage leur contribution et ont ainsi, par la poésie de leurs oeuvres, enrichi l'image séculaire de la ville.

Anne-Marie BERGERET

Conservateur des Musées de Honfleur

La peinture aujourd'hui à Honfleur

Aujourd'hui, la peinture à Honfleur peut se découvrir bien évidemment au musée Eugène Boudin, mais également lors d'expositions temporaires organisées dans les Greniers à Sel. Nombreux sont encore, aujourd'hui, les artistes peintres qui dressent leurs chevalets en bordure du Vieux Bassin, cherchant à exprimer une nouvelle vision de la Lieutenance et des maisons du quai Sainte-Catherine. Un grand nombre de galeries d'art témoignent également de cet attachement naturel de Honfleur pour l'art pictural.

Peintres locaux, parisiens ou étrangers semblent venir chercher à Honfleur la consécration des ciels normands.

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 10:46

Honfleur est une commune portuaire normande de 8 163 habitants, Elle est surtout connue pour son vieux port pittoresque, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont notamment Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l’École de Honfleur qui contribua à l'apparition du mouvement impressionniste.

   

Après cet édifice de la lieutenance, observé en détail,

nous parcourons les ruelles pavées 

où nous apparaissent quelques noms familiers

 

 

 

 

J'aime beaucoup ces ruelles pavées, en harmonie avec le style de cette ville

 

 

 

La maison d'Erik Satie, né Alfred Erik Leslie Satie à Honfleur, le 17 mai 1866 et mort à Paris, le 1er juillet 1925, est un compositeur et pianiste français.

 

 

 

 

En 1893 il fait la connaissance de Maurice Ravel.

En 1915, il fait la connaissance de Jean Cocteau avec qui il commencera à travailler à partir de 1916. Tous deux seront les pères spirituels du Groupe des Six, créé en 1920, composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre [1]. Il fait également la connaissance, par l’intermédiaire de Picasso, d’autres peintres cubistes, comme Georges Braque, avec qui il travaillera sur des projets qui ne verront pas le jour.

Il inspira entre autres John Cage, Claude Debussy, Francis Poulenc, Maurice Ravel, Jean Cocteau, et fut pianiste accompagnateur notamment du chansonnier Vincent Hyspa au cabaret Le Chat noir.

 

Il collabora avec les plus grands :

Picasso, Picabia, Braque, Cocteau, René Clair et exerça son influence sur des artistes aussi prestigieux que Debussy, Ravel ou Stravinsky.

 

 

 

 

La maison d'Alphonse Allais est un journaliste, écrivain et humoriste français né le 20 octobre 1854 à Honfleur (Calvados) et mort le 28 octobre 1905 à Paris.

 

 

 

 

Célèbre à la Belle Époque, reconnu pour sa plume acerbe et son humour absurde, il est l'auteur de la première composition musicale minimaliste : sa Marche Funèbre composée pour les Funérailles d'un grand homme sourd, est une page de composition vierge, parce que « les grandes douleurs sont muettes ».

 

Son art de tirer à la ligne était proverbial. Il est vrai qu'il faisait même cela avec esprit : « Il fait chaud ici, permettez que j'ouvre une parenthèse. »

 

Alphonse Allais et Erik Satie sont nés à quelques mètres de distance, dans la même rue de Honfleur. Ils se sont rencontrés au cabaret le Chat noir. Alphonse Allais avait surnommé le musicien Ésotérik Satie.

 

 

 

 

 

Voici l'entrée du musée de la marine

 

 

 

 

Datant de la deuxième moitié du XVe siècle, l'église Sainte-Catherine remplace une ancienne église de pierre détruite pendant la Guerre de Cent ans.

Elle fut édifiée par les habitants de la Ville après le départ des anglais. Disposant alors de peu de moyens, ils utilisent, comme matière première, le bois en provenance de la forêt de Touques et leurs connaissances en construction navale.

 

 

Classée Monument Historique en 1879, elle a attiré l'attention de nombreux archéologues et historiens : c'est la plus grande église de France construite en bois avec un clocher séparé.

Le clocher "séparé", robuste construction de chêne est édifié sur la maison du sonneur.

 

 

 

 

Une parmi les nombreuses maisons à colombages,

je vous en proposerai un petit florilège dans l'article suivant

 

 

 

Une pièce d'eau disposée en espalier où l'eau coule en cascade

à l'ombre des arcades fleuries, très esthétique et rafraîchissante

 

  

 

 

 

 

Partout ces grappes de fleurs ornent les maisons

tandis qu'en arrière plan, paisible, veille la colline

 

(sources Le Guide Vert et Wikipédia)

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 11:08

Sur l'estuaire de la Seine, Honfleur s'étend sur la rive gauche,

nous sommes à la frontière de la Basse Normandie, toujours dans le Calvados.

A 3 kms, l'impressionnant pont de Normandie,

permet de rejoindre Le Havre (ville industrielle) 

et nous franchissons la Haute Normandie (Département 76 Seine Maritime)

 

Bien sûr nous restons dans notre cher Calvados

et parcourons les rues et ruelles de Honfleur.

 

 

 

 

Nous avons déjà parlé gastronomie

(l'article précédent se situant dans la ville de Honfleur),

 je ne vais pas m'étendre sur la biscuiterie Jeannette,

que vous connaissez au moins de réputation

mais vous voyez à nouveau notre écusson 

 

 

 

 

Nous arrivons face à "La Lieutenance",

c'est un vestige de l'ancienne demeure (XVIe siècle)

du lieutenant du roi, gouverneur de Honfleur.

Sur la façade, on a encastré, entre deux échauguettes, l'ancienne porte de Caen,

l'une des deux entrées de la ville médiévale.

 

 

 

 

Et voici l'autre entrée côté port, cette ville est très visitée,

aussi vous verrez toujours du monde sur les photos

 

 

 

Chaque détail de cet édifice reflète l'époque,

voici l'escalier de bois menant à la tour de guet

 

 

que voici d'un peu plus près

 

 

 

Majestueux cet escalier, en demi-rond,  une approche des marches de chateaux

 

 

 

 

Des colombages qui ont lutté contre les intempéries,

encastrés dans de jolies pierres de couleurs différentes,

il s'agit du corps de logis à gauche de l'escalier central (photo ci-dessus)

 

 

 

De la rive opposée du port, petite vue d'ensemble sur la lieutenance,

avec l'une des échauguettes à l'angle droit

 

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